Pour assurer la préservation des espèces présentes sur le site :

• Une phase d’inventaires écologiques faunes/flores conformément au protocole exigé par les services de l’Etat, sur une durée d’un an (4 saisons correspondant à un cycle biologique complet) permet de mettre en avant les principaux enjeux du site.
• Une phase d’analyse des impacts du projet sur l’environnement permet de proposer des mesures d’évitement, de réduction et de compensation des impacts et ainsi choisir la solution qui concilie le mieux le projet éolien avec la préservation de l’environnement

Les inventaires ont été réalisés de 2021 à 2022. L’ensemble des enjeux identifiés a été présenté lors d’une permanence d’information en janvier 2023. Vous trouverez ci-dessous une carte les présentant. Par ailleurs, un suivi de l’activité en hauteur des chiroptères a été effectué de mars à novembre 2023, avec la mise en place de micro-enregistreurs sur le mât de mesure de vent.

L’analyse paysagère et patrimoniale, dans le cadre d’un projet éolien, s’effectue à différentes échelles, autour de la zone d’implantation potentielle. Cette analyse étudie les unités paysagères, le relief et l’hydrographie, l’occupation du sol et la végétation, les lieux de vie et d’habitat, les axes de communication, les éléments d’intérêt touristique, les sites patrimoniaux et monuments historiques.

Les études paysagères et patrimoniales permettent ainsi d’identifier les principales sensibilités paysagères et patrimoniales du secteur vis-à-vis de l’implantation des éoliennes et de les catégoriser. L’objectif est de réaliser par la suite des photomontages pour analyser les perceptions et les co-visbilités du projet depuis les lieux identifiés comme sensibles.

Il s’agit avant tout de favoriser une bonne lisibilité et une intégration des éoliennes dans le paysage en trouvant un compromis entre les lignes de force du territoire, l’organisation du paysage local, les éléments patrimoniaux et les parcs éoliens existants. Les recommandations de l’étude paysagère et patrimoniale sont les suivantes :

• Eloigner au maximum les éoliennes des bourgs de Champagné-le-Sec et Linazay ainsi que des hameaux de Nantillé et La Balandière ;
• Garantir la continuité des itinéraires de randonnées ;
• Préserver au maximum les structures végétales ;
• Exclure l’extrémité sud-ouest de la zone d’implantation pour limiter les effets d’encerclement potentiels pour le bourg de Linazay ;
• Privilégier une implantation linéaire suivant un axe nord/sud, en appui des lignes anthropiques du territoire pour une meilleure lisibilité depuis l’ensemble du territoire étudié ;
• Rechercher une interdistance homogène entre les éoliennes et une certaine homogénéité des altitudes sommitales afin que la lecture du parc projeté soit aisée depuis l’ensemble du territoire.

Ces éléments ont été présentés lors de la permanence d’information de janvier 2023.

Un mât de mesure de vent a été installé au centre de la ZIP au niveau de l’ancienne décharge sauvage, en février 2023 pour une durée de 14 mois. D’une hauteur de 120m, il a permis d’enregistrer en continu des paramètres météorologiques à différentes hauteurs : vent, température et pression atmosphérique.

Il a pour but de mesurer les vitesses, les directions et les fréquences de vent du site. L’ensemble de ces données a ensuite été analysé par le bureau d’étude indépendant UL et a permis de déterminer précisément le potentiel éolien du site, de sélectionner le gabarit le plus adapté, d’estimer plus précisément la production et d’adapter au mieux les bridages acoustiques.

Cette thématique a été abordée lors de la permanence d’information de janvier 2023.

L’étude acoustique s’attache à caractériser l’ambiance sonore des habitations et des zones constructibles riveraines au projet afin d’estimer le bruit généré par les futures éoliennes.

10 points de mesures acoustiques répartis autour de la zone étudiée à proximité des habitations ont permis d’enregistrer en continu les ambiances sonores durant 17 jours du 22 janvier au 7 février 2024. Cet état initial sonore, corrélé aux mesures issues de l’étude de vent et aux données techniques de différents modèles d’éolienne étudiés a permis au bureau d’étude EREA de vérifier en amont le respect de la réglementation acoustique française. S’il apparait un risque de non-conformité à cette réglementation, le fonctionnement des éoliennes serait alors adapté de façon à réduire l’émergence sonore émise par ces dernières.

Une seconde étude sera réalisée après la mise en service du parc éolien afin de vérifier in situ si ce dernier respecte la réglementation acoustique et, si besoin, de procéder aux correctifs nécessaires.

Ces éléments ont été abordés lors d’une permanence d’information qui s’est tenue en janvier 2023.